Batman vs Superman : le choix de l’agence

Batman vs Superman : le choix de l’agence

mercredi 28 mai 2014

Pour l’annonce de la sortie du film « Batman VS Superman : Dawn of justice », prévu en 2016, le blog FX Com’Unik prend aujourd’hui position et fait entendre sa voix sur un sujet qui prend toute sa place dans les débats actuels : qui, de Batman ou de Superman, obtiendra les suffrages des salariés de l’agence ?

Même si le Batman qui trône à l’entrée de notre agence ne laisse pas de place au doute quant à l’issue de ce scrutin très orienté, nous souhaitions tout de même laisser une chance à Superman. Et c’est sous l’angle de notre agence de communication, avec les expertises qui la caractérisent, que nous avons tenté de peser les pour et contre des deux héros, en toute impartialité. Ce sont donc 3 de nos pôles (nos experts/stratèges, nos graphistes et notre conceptrice-rédactrice) qui ont eu le plaisir de décortiquer Batman et Superman, version comique (pardon, « Comics »).

En ce qui concerne la tenue vestimentaire, faisons rapidement toute la lumière sur cette question : l’identité visuelle de Batman correspond à son caractère torturé (et légèrement anti-héros). La charte graphique qu’on lui a attitrée n’admet pas réellement de contraintes… si ce n’est l’utilisation du noir, et encore du noir (et la touche de jaune pour la ceinture). Son évolution au fil des années prouve la capacité de son univers graphique à évoluer et se diversifier. Pour preuve, l’évolution de la Batmobile.
Et en dernier point, vous nous passerez la blague : mais lorsqu’on s’appelle BATman, ça donne une très bonne impression.

Pour Superman, les avis semblent plus partagés. Une évolution mitigée, voire pas d’évolution graphique. La tenue reste la même (serait-ce alors une question de matière : du coton vers le synthétique ?), avec un choix de couleurs rouge et bleu, rappelant celles du drapeau de son pays. Un clin d’œil, certes, mais une identité visuelle qui ne suit pas les codes actuels, et laisse à penser que sa charte graphique n’admet pas de diversification, et se pense sur le court-terme. Une contrainte de taille, qui influe aussi sur son caractère, et lui procure un aspect plus fade.

Nos graphistes tranchent en faveur de Batman, pour la simple et bonne raison que l’univers graphique de Superman ne semble pas répondre à ses objectifs de communication.
Le studio graphique rajoutera son grain de sel : franchement, le slip par dessus le pantalon… vu et revu, n’en parlons plus.

 

Pour le pôle conseil et expertise, la question soulevée par notre studio graphique semble être le cœur du problème : le positionnement de Superman laisse à penser qu’il n’est plus en adéquation avec les attentes de son public. Quant à Batman, sa stratégie semble plus adaptée. Explication : Superman a été envoyé loin de sa planète d’origine. Une difficulté importante, car se lancer sur un nouveau marché (en l’occurrence, la Terre) sans en connaître les habitudes de consommation est une action très risquée. Sa communication en devient donc intrinsèquement limitée, car bien qu’il est pu passer son enfance à observer les forces, faiblesses, risques et menaces de sa nouvelle planète, le voilà propulsé dans un schéma offre/demande qu’il ne comprend pas toujours, sur un périmètre géographique très large.

Batman, quant à lui, est né à Gotham et connaît les problématiques communicationnelles de sa ville (en l’occurrence, gentils/méchants). Il se cantonne d’ailleurs à cette zone, et tente d’appliquer un positionnement différent de celui de la police. Son rétroplanning d’actions est moins fourni mais plus clair : un méchant à la fois. (NDLR. Il lui arrive d’assister à des opérations de communications « event » : plusieurs méchants à la fois). Enfin, il diversifie ses parts de marché grâce à l’arrivée de Robin, qui semble lui apporter un bon retour sur investissement au vu du nombre de victoires remportées. Une fausse note remarquée cependant : la destruction partielle de la ville à chaque combat. Nous conseillons une bonne dose de relations presse post-évènement.

 

Un dernier point abordé, avec le pôle rédaction de l’agence : en effet, que serait un super-héros sans les dialogues ? Avouons-le, ce ne sont pas les accroches qui manquent. De ce côté de l’agence aussi, on penche pour Batman. Non pas que Superman ne sait pas s’exprimer, mais son image plus lisse donne moins de force à ses idées, et donc, son propos. Batman est une autre histoire : un angle plus direct, une formation « sujet, verbe, complément ». Pour résumer, la ligne éditoriale de Superman se rapproche plus d’un sommaire de mémoire de recherche avec titraille alambiquée, que Batman, à qui l’on collerait bien l’image d’un book de présentation (sobre et élégant, avec un chemin de fer simple, quelques références fortes, le tout en une dizaine de page, première et dernière de couverture comprises).

 

C’est ainsi que Batman, remporte haut la main (ou la griffe, ou l’aile) ce combat de titans, du point de vue de l’agence. Néanmoins, n’oublions pas que Superman a sauvé notre planète à maintes reprises, et sûrement d’autres fois où nous n’avons pas été tenus au courant. Pour cela, nous nous ferons un plaisir de lui faire parvenir une stratégie de communication, pour le remercier de ses actions.

L’agence tient tout de même à rappeler qu’aucun de ses salariés ne dispose de super-pouvoirs (si ce n’est leurs expertises) ou de gadget hi-tech dernier cri destinés à sauver le monde (si ce n’est leur matériel de travail), et ne tient en aucun cas à devoir s’expliquer devant les deux intéressés visés par cet article. C’est avec tout leur humour, et leurs connaissances dans les domaines qu’ils maitrisent, qu’ils ont souhaité vous faire profiter d’un quart d’heure de bonne humeur.

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